Les «charter schools» sont des écoles privées mais à financement public. Leur enseignement spécifique a fait leur succès dans les quartiers défavorisés de Harlem. Plusieurs pays lorgnent déjà sur ce model, et Barack Obama envisage de l’étendre à une quinzaine de zones difficiles des États-Unis.

Aleyah Tomlinson n’est pas une ­élève typique de Harlem. À 11 ans, elle ne s’intéresse pas au hip-hop ni au basket-ball mais… à l’école. Contrairement à beaucoup d’enfants de son âge dans les quartiers déshérités «blacks » et «latinos» de New York, elle sait déjà qu’elle a toutes les chances d’échapper à la drogue, à la violence et à la pauvreté. Depuis la maternelle, elle est élève à la Children Harlem Zone, décrite comme «l’une des expérimentations sociales les plus ambitieuses de notre époque» par des chercheurs de l’université de Harvard.

Fondée par Geoffrey Canada, un ancien du Bronx, la CHZ combine une vingtaine de programmes sociaux pour les élèves et les parents en difficulté de ­Harlem avec une charter school, école privée à contrat public (le financement est public, mais le proviseur a carte blanche pour éduquer, trouver des fonds supplémentaires et il peut facilement licencier les professeurs). La philosophie inscrite en grosses lettres sur les murs de l’école est digne de Wall Street : «L’échec n’est pas une option.»

http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/30/01003-20100330ARTFIG00442-le-miracle-educatif-d-une-charter-school-a-harlem-.php

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